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Bienvenue sur mon site dédié aux roses anciennes et modernes. Laissez-moi vous conter l'histoire de jardins remarquables, vous présenter des roses méconnues ou oubliées, vous conseiller de beaux livres...

Ce blog d'amateur est parfaitement libre et indépendant, je ne perçois aucun avantage, aucune rétribution de qui que ce soit. Sa seule vocation est le partage d'informations. Si vous empruntez une photo ou un texte de mes articles, veuillez citer vos sources comme je le fais moi-même. Les photos ne sont pas libres de droit. Pas d'utilisation commerciale.

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samedi 20 décembre 2014

Le Livre des Roses

Votre cher (chère) et tendre n'a décidément pas d'idée de cadeau à vous offrir pour Noël ?
Vite, laissez-moi lui souffler à l'oreille une suggestion... Le livre des roses

Un ouvrage, tout récent, né de la plume de Daniel Lemonnier, un rosomane érudit qui s'est par ailleurs spécialisé dans les roses d'obtenteurs normands. Il a constitué près de Rouen, une collection de roses ayant toutes un rapport avec la Normandie. Son site expose le fruit de ses recherches.

Editions Belin, 2014
en couverture, la rose Bourbon Louise Odier

Mais revenons-en à cette publication. Elle concerne un volume de 320 pages, magnifiquement illustré de photos et de gravures anciennes. L'auteur retrace l'histoire des roses cultivées en Occident, du Moyen Âge à nos jours.


En feuilletant les premières pages, j'ai bien vite compris qu'il s'agissait d'une pépite ! Pas un livre sur les roses, simple compilation de photos pastilles, subventionnée par des rosiéristes. L'auteur nous offre un vrai travail de fond, résultat de scrupuleuses études dans les documents d'archives. Il renouvelle le genre, déjà initié par le grand spécialiste François Joyaux.


En résumé, un ouvrage très documenté, émaillé d'une riche iconographie, destiné à tous les amoureux des roses chargées d'histoire.



 Joyeuses Fêtes et bonne lecture !


dimanche 14 décembre 2014

commande Roses Guillot 2/2

J'ai bien cru que je n'allais jamais la recevoir cette commande, tellement le délai d'attente fut long (1 mois). La pépinière Guillot, victime des intempéries, selon son message et peut-être aussi de son succès.

Enfin, les heureux élus sont arrivés. Voici les autres rosiers que j'avais commandés.

Ventilo
Un rosier Générosa très parfumé aux incroyables pétales frisés.
Jamais vu une rose avec autant de rangs de pétales.


Avis final sur ce rosier après culture :  les fleurs ont beaucoup moins de pétales sur mon exemplaire. Le rosier est tout petit. Sans intérêt.


Souvenir d'Alphonse Lavallée
Déjà acheté chez Guillot mais le plant reçu avait des racines taillées bien trop court. 
Il n'a pas survécu à cette malheureuse mutilation. Je retente le coup. Attention, certains rosiéristes vendent le rosier Erinnerung an Brod, à la place (André Eve).




Avis final sur ce rosier après culture :  une très belle rose qui fleurit tôt mais mon rosier n'est pas très vigoureux. Des branches minces et souples qui ont l'air de peiner. Je le mène en grimpant. Il ne remonte pas chez moi.


Mme Ernest Calvat
Comment ne pas fondre devant ce magnifique rosier d'un jardin américain.
C'est la mutation en plus pâle du classique rosier Bourbon Mme Isaac Péreire.

(photo : www.trouvais.com)
Avis final sur ce rosier après culture :  un excellent rosier. Un arbuste haut, vigoureux avec des branches et feuilles d'une couleur inhabituelle gris pourpré. Des fleurs grandes, rose nacré. Un must.


En mot de fin, encore un joli bouquet made in Guillot.



lundi 8 décembre 2014

commande Roses Guillot 1/2

   

La maison Guillot "qui fête ses 185 automnes" m'a envoyé deux fois son catalogue en cette fin d'année. A croire qu'elle tenait absolument que je passe commande... 


Et ils sont très forts chez Guillot. Une stratégie marketing redoutable et contrairement à Ulysse, j'ai cédé aux chants des sirènes....

J'ai choisi des rosiers aux tons très différents et pour ne pas trop vous éblouir les yeux avec des teintes pleines de peps, l'article sera scindé en deux parties.


Commençons par les exclusivités maison. Des roses de la famille Générosa, aux fleurs très doubles et parfumées. Ils vont remplacer au jardin des rosiers vieillissants dont je me suis séparée.


Geneviève Orsi
Il me tentait depuis l'an passé celui-ci. 
De type floribunda, il a une teinte très évolutive.


Avis final sur ce rosier après culture :  une couleur trop criarde au printemps, je ne l'ai pas gardé.

Manuel Canovas
Le rosier choisi en cadeau. C'est aussi un rosier à fleurs groupées. 
Il semble bien trapu mais conservera un port bas.
Parfait pour mon petit jardin de ville.


Avis final sur ce rosier après culture :  les fleurs sont plus blanches dans mon jardin. Le rosier a bien poussé. Il est effectivement trapu. Un bon rosier moderne.


Odile Masquelier
En hommage à la célèbre collectionneuse lyonnaise.
La photo du catalogue est guère flatteuse. Celle-ci reflète mieux sa beauté.
A placer sans doute en plein soleil, pour atténuer son jaune ambré très accrocheur.


Avis final sur ce rosier après culture :  Le rosier a bien poussé. Il est solide et très épineux. Un cru acceptable.


Yvonne Rabier
Un classique parmi les roses anciennes, ce polyantha aux grappes de fleurs blanc pur.
Un petit format remontant, également facile à caser.


Avis final sur ce rosier après culture :  le rosier est resté chétif et n'a qu'une branche. Guillot m'a envoyé un plant de piètre qualité. Dommage car ce petit buisson est intéressant.

Si vous possédez vous-même ces rosiers, dites-moi ce que vous en pensez car ce sont des choix sur photos...
Je vous quitte avec celle d'un beau bouquet Guillot, posté sur leur page FB. Quand je vous disais qu'ils étaient très forts pour séduire...



mardi 2 décembre 2014

Rose de la Maître-Ecole

rosier gallique obtenu en 1831 par Coquereau (France).

Il est tentant de corriger le nom en 'du Maître d'école' comme l'ont fait certaines sources bibliographiques, mais il s'agit bien de la 'Maître-école', du nom du bourg angevin de l'obtenteur.


Cette variété d'un amateur éclairé se révèle être un petit buisson d'1 mètre de hauteur, de très bonne tenue pour un gallique. Les branches sont fermes et érigées, sans paraître trop robustes. Le feuillage est dense, persistant sous climat doux et très sain.


La Société nationale d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers l'a décrit en 1835 dans un de ses mémoires :
" Buisson très vigoureux couvert d'aiguillons d'un beau rouge. Feuilles grandes, composées de 5 à 7 folioles oblongues.... Pétales extérieurs larges enveloppant les pétales intérieurs, qui sont pliés en gouttière et ceux du centre disposés en couronne. "



L'arbuste n'est pas aussi florifère que ses cousins ecclésiastiques Cardinal de Richelieu et Evêque mais il offre en échange des fleurs lumineuses bien plus grandes. Les couleurs des roses anciennes sont souvent très nuancées. Il ne déroge pas à la règle. Ses boutons ronds peu foliacés donnent naissance à des corolles vieux rose s'estompant en parme. Il s'en dégage une fragrance divine : une odeur de violette.



 

Source :

François JOYAUX, La rose de France, éditions Imprimerie nationale, 1998.