Description


Bienvenue sur mon site dédié aux roses anciennes et modernes. Laissez-moi vous conter l'histoire de jardins remarquables, vous présenter des roses méconnues ou oubliées, vous conseiller de beaux livres...

Ce blog d'amateur est parfaitement libre et indépendant, je ne perçois aucun avantage, aucune rétribution de qui que ce soit. Sa seule vocation est le partage d'informations. Si vous empruntez une photo ou un texte de mes articles, veuillez citer vos sources comme je le fais moi-même. Les photos ne sont pas libres de droit. Pas d'utilisation commerciale.

N'hésitez pas à laisser en message vos remarques, vos avis... J'y répondrai avec plaisir.

samedi 28 février 2015

Félicité Parmentier

rosier alba obtenu avant 1834 par Louis Parmentier (Belgique), non remontant.
Elle a tout de la jeune fille fraîchement sortie du couvent, cette petite fleur pleine aux pétales plissés bien rangés, d'un blanc ému de rose.
Ses boutons crème arrivent sagement groupés. Ils vont s'ouvrir peu à peu, révélant une myriade de pétales soyeux et parfumés.

Loin de se corrompre au contact du monde, leur blancheur se fait plus pure jour après jour. Elle éclaire une parure vert olive très dentelée.
Seule coquetterie de la demoiselle : sa ramure est constellée de fins aiguillons rosâtres bien acérés...
Elle prend de l'envergure avec l'âge, jusqu'à devenir une respectable dame.

prise en photo par Caramella


Pour information, les rosiers Cuisse de nymphe émuequi sont vendus en France, sont en réalité la variété Félicité Parmentier. L'erreur provient de la roseraie-conservatoire du Val-de-Marne, à L'Haÿ-les-Roses, qui cultive cette rose sous ces deux noms. 





vendredi 20 février 2015

Ma bibliothèque jardinière : les livres sur les roses

Cette riche idée d'article circule sur la blogosphère et je me prête volontiers à l'exercice de l'énumération. En passionnée de roses, j'accumule avec boulimie tous les ouvrages sur ce thème. Sans compter le nombre d'heures incalculable, passé à lire les livres anciens numérisés !! Question jardinage en général, je possède très peu de livres sur le sujet mais j'aime feuilleter les magazines Mon jardin & Ma maison.
Ma " bibliothèque rose " est bien fournie, par où commencer ? Je ne citerai pas ceux qui m'ont déçue (à tendance publi-rédactionnelle). Je vais plutôt débuter par les bibles. Ma préférence va aux livres détaillés et documentés, qui traitent des roses anciennes. Mais il existe de très bons ouvrages de vulgarisation, plus axés sur les aspects pratiques (taille, plantation...). 

Tous ces titres sont en français. Certains sont des traductions. Quelques uns ont fait l’objet de réédition (Testu, Joyaux, Haudebourg...). On arrive à les dénicher d’occasion sur le net.
Heureusement, j'ai encore d’autres livres à découvrir pour assouvir cette addiction et faire durer le plaisir. Il manque notamment à cette collection :
  • Roses anciennes pour jardins d'aujourd'hui par Annie Lagueyrie-Kraps
  • Roses d'excellence tout naturellement par Alain Tschanz 
  • Une fabuleuse foison de roses : les plus beaux moschata de Lens par Ann Velle
A noter également, la sortie d'une nouvelle mouture de l'incontournable Nouvelle encyclopédie des roses anciennes par François Joyaux, aux éditions Eugen Ulmer.


 Le nec plus ultra pour amateurs avertis : 

     
               

     
                  
   

 

     Une belle présentation, de beaux textes agréables à lire : 

           


    
       

   
          


 Encyclopédies : 

    Roses - Roger Phillips & Martyn Rix



 Livres d'expériences et Guides pratiques bien conçus : 
 

Roses et Jardins - Marie-Thérèse Haudebourg




 Ouvrages secondaires mais complémentaires : 

  




Ce classement est bien sûr très subjectif. Certains préfèrent les recueils de belles photos, d'autres les descriptifs précis. Nos lectures évoluent avec l'expérience. Le principal est de pouvoir s'évader, se documenter et d'y puiser l'inspiration pour nourrir nos rêves. J'espère vous avoir donner quelques pistes. 

vendredi 13 février 2015

Blanches comme neige...

Le temps est incertain, la pluie se mêle à la neige mais ce ne sont pas de vrais beaux flocons qui volettent dans le ciel. Alors le temps d'un instant, rêvons que le jardin se couvre de blanc et que les rosiers scintillent de toutes ces belles boules de neige imaginaires...   

 Perle des neiges 
rosier grimpant multiflora (Francis Dubreuil, 1902)

Parapluie de neige
rosier grimpant (Pépinière Loubert)


 Boule de neige
rosier Bourbon (François Lacharme, 1867)

Blanche Neige
rosier polyantha (Koster, 1929)

 Fée des neiges
rosier floribunda (Kordes, 1958)
La Neige
rosa centifolia (Robert, 1852)

Neige d'avril
rosier liane (Arthur Robichon, 1908)

Neige d'été
rosier couvre-sol (Mathias Tantau, 1992)

La Neige
rosier moussu / rosa centifolia muscosa (Morainville, 1905)

Reine des neiges - Frau Karl Druschki
hybride de thé (Peter Lambert, 1901)


Crédits photographiques :
http://www.histoires-de-roses.com/
http://forums.gardenweb.com/
http://www.stauden-und-rosen.de/
http://www.pepiniere-rosesloubert.com/
http://roses.shoutwiki.com/


vendredi 6 février 2015

Baron de Gossard

Hybride remontant obtenu avant 1912.
Les origines de ce rosier sont bien énigmatiques et il ressemble étrangement à Indigo, décrit volontairement dans la notice précédente, à fin de comparaison.  
Baron de Gossard possède toutes les qualités du rosier Indigo. Ses fleurs sont peut-être moins violettes et plus rondes. Cependant, les pétales récurvés du centre prennent aussi une teinte marbrée blanchâtre. Le feuillage et les courts aiguillons sont semblables. L'été dernier au jardin, Indigo a juste été un peu plus vigoureux que Baron de Gossard. 
Il faudrait approfondir l'examen botanique, mais dans tous les cas, ce sont deux variétés aux caractéristiques similaires et deux rosiers très gratifiants que je vous conseille vivement !
Le nom de Baron de Gossard est mentionné pour la première fois dans la collection que Jules Gravereaux constitua dans sa propriété de l'Haÿ, près de Paris. Mais je ne sais pas à quelle date le rosomane l'intégra dans sa roseraie. Le nom n'est pas inscrit dans la liste de culture établie en 1902.
Il y est répertorié actuellement en rosier gallique, classement que nous ne pouvons retenir dans ce groupe puisque la floraison est remontante.




Les photos ci-dessus ont été prises dans mon jardin mais j'ai fait aussi quelques clichés de l'exemplaire conservé à la roseraie de L'Haÿ-les-Roses. Le spécimen a bien piètre allure mais il faut dire qu'il faisait une chaleur écrasante ce jour-là. 
La fiche manuscrite des archives de la roseraie indique un coloris "cerise nuancé en feu violacé". 




Vous noterez au passage la présence d'un rosier mort dans la même plate-bande (??!). Notre précieuse roseraie-conservatoire nationale est malheureusement mal entretenue (beaucoup de liserons...). En comparaison, la roseraie de Bagatelle est tirée à quatre épingles. Mais c'est un autre débat...