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Bienvenue sur mon site dédié aux roses anciennes et modernes. Laissez-moi vous conter l'histoire de jardins remarquables, vous présenter des roses méconnues ou oubliées, vous conseiller de beaux livres...

Ce blog d'amateur est parfaitement libre et indépendant, je ne perçois aucun avantage, aucune rétribution de qui que ce soit. Sa seule vocation est le partage d'informations. Si vous empruntez une photo ou un texte de mes articles, veuillez citer vos sources comme je le fais moi-même. Les photos ne sont pas libres de droit. Pas d'utilisation commerciale.

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jeudi 30 janvier 2014

La roseraie de la Cour de Commer (suite)

Dadiel, modérateur du forum jardinpassion, nous livre un beau reportage photographique.

La suite, c'est ici.






Rose du roi

...ou rose Lelieur. Obtenue en France, sans doute par Souchet vers 1815.


" Le rosier de Portland donne de juin à novembre des fleurs semi-doubles pourpre éclatant. Il a une belle sous-variété à fleurs très doubles appelée Rose du Roi. C'est un arbrisseau remarquable par son calice ayant souvent 6 sépales. Les fleurs moyennes, d'un rouge clair, sont souvent plus régulières et plus vives en automne qu'au printemps. "

Jamain- Les Roses (1873)

La Rose du roi a eu une forte propension à muter. Elle donna plusieurs sports dont :









       - Celina Dubos (aux fleurs blanc rosé)

       - Mogador (aux fleurs pourpres)
       - Panachée de Lyon (aux fleurs marbrées)


Un rosier gallique d'origine hollandaise portait déjà ce nom de Rose du roi. Sa fleur est décrite dans les textes anciens "moyenne, pleine, rose clair devenant lilas très pâle ".

Sources :
  • POITEAU, Le bon jardinier, 1828.
  • PREVOST, catalogue descriptif, méthodique et raisonné du genre rosier, 1829.
  • BOITARD, manuel complet de l'amateur de roses,1836.

mardi 28 janvier 2014

Les rosiers de Portland

    
rosa portlandica
Gravure de Redouté - 1817
Ce petit groupe connut ses heures de gloires dans les années 1820-1850. Il est issu du rosier historique rosa portlandica, nommé également Duchesse de Portland.
 
Les Portland ont le charme des galliques et des Damas auxquels ils sont apparentés, avec en prime une remontance automnale. Les anglo-saxons les appellent d'ailleurs encore the Damask Perpetuals.
 
Ils furent éclipsés par leurs descendants les Hybrides remontants.
 
Ces rosiers se distinguent par leur petite taille mais surtout par leurs pédoncules très courts. La masse de leur feuillage un peu rugueux semble servir de réceptacle aux fleurs. Les roses se serrent les unes contre les autres, si bien que certaines jouent à cache-cache dans les feuilles.
 
Le port est érigé et le parfum souvent riche et sucré.
 
Seule une trentaine de variétés sont parvenues jusqu'à nous :
 
 


 
                   Rose du roi (ca 1815)                              Marie Robert (ca 1850)
                   Jeune Henry (av 1828)                            Arthur de Sansal (1855)
                   Bernard (ca 1837)                                    Mme Knorr (1855)
                   Marquise Boccella (1842)                        Marbrée (1858)
                   Mme Boll (1843)                                      Robert (1858)
                   Yolande d'Aragon (1843)                         Pergolèse (1860)
                   Mogador (1845)                                       Delambre (1863)
                   Indigo (1845)                                           Jacques Cartier (1868)
                   Blanc de Vibert (1847)                             Miranda (1869)                     
                   Joasine Hanet (1847)                                Marie de Saint Jean (1869)
                   Sidonie (1847)                                          Mme Souveton (1874)
                   Julie Krüdner (1847)                                 Rembrandt (1883)
                   Duchesse de Rohan (1847)                       Panachée de Lyon (1895)
                   Celina Dubos (1849)                                 Rose de Rescht
                   Dembrowski (1849)                                  Jacques Cartier blanc


 

lundi 27 janvier 2014

En Mayenne : la roseraie de la Cour de Commer (53)

(Crédit photo : commer.mairie53.fr)








François JOYAUX collectionne les roses depuis les années 90.

Particulièrement impliqué dans la conservation et l'étude des variétés anciennes, il a réuni la totalité des roses galliques subsistant de nos jours.

Sa roseraie regroupe notamment les quelque 300 variétés de roses de France encore en culture. Un accord avec le conseil général du Val de Marne en fait depuis 1995 un conservatoire de sécurité pour les galliques de la roseraie publique de l'Haÿ. Elle a été classée "collection nationale" en 1998.

Mais cette collection privée ne se résume pas seulement aux galliques. M. Joyaux cultive environ 1300 rosiers, soit près de 800 variétés différentes.

Les rosiers arbustifs s'épanouissent en liberté dans l'herbe. Les lianes colonisent les pergolas. Les grimpants se dorent au soleil devant des murs de pierre. Dans une ambiance assez naturelle.

Sa propriété de la Cour sert d'écrin sur 2 hectares à ce fabuleux patrimoine horticole.

Une belle demeure historique aux abords d'une roseraie d'exception, mais comme il le souligne lui-même :

'' On ne restaure pas une abbaye cistercienne avec des fenêtres en plastique, il n'y a pas non plus de raison d'y planter des roses du XXIe siècle... "


Conservatoire de roses anciennes
La Cour
53470 COMMER



Pour en savoir un peu plus, la suite ici et là.













Rien ne prédestinait l'ancien professeur d'histoire de l'Extrême-Orient à l'université de Paris à se consacrer au jardinage. Tout est arrivé un peu par hasard, en 1992. 
« Avec ma femme, nous avions une maison dans un petit village près de Chinon, en Touraine, qui datait du XVe ou XVIe siècle. Nous avons voulu planter des roses qui étaient de l'époque de la bâtisse », explique-t-il simplement. 
Un rosier, deux rosiers, trois rosiers... Au total, ce ne sont pas moins de 150 rosiers anciens qui prirent place dans son jardin. François Joyaux estime ne « pas avoir pu aller très loin, car la taille du jardin était limitée ».  
En arrivant au château de Commer, le couple choisit de nouveau d'associer des roses anciennes à leur demeure datant de la Restauration (XIXe siècle).
article dans Ouest-France 
la roseraie en 1999


photo : Rudolf
  

dimanche 26 janvier 2014

Mon livre de chevet

L'encyclopédie des roses anciennes, l'ouvrage de référence pour tous les amateurs des variétés antérieures à 1914.

C'est vraiment LE livre qu'il faut posséder dans sa bibliothèque pour mieux connaître les différents groupes de roses anciennes. J'ai la première édition, parue en 2005, mais d'autres versions, plus récentes, sont aussi disponibles.






L'auteur, François JOYAUX, est le grand spécialiste en la matière. Collectionneur averti (surtout de galliques), c'est avant tout un historien des roses et il sait à merveille nous conter les origines de ces trésors. Chaque rosier fait l'objet d'une notice descriptive. La plupart sont illustrés d'une photographie.
les roses galliques

les grimpants multiflora

les rosiers polyantha  

Ce collectionneur émérite préside l'association Rosa Gallica, qui publie plusieurs bulletins par an. Sa roseraie, située en Mayenne, peut se visiter en juin, à l'époque de la floraison de la collection.



photographiée par Dadiel 


samedi 25 janvier 2014

Bonne résolution 2014...

... créer enfin un blog de jardinage !

Mais que de tâtonnements pour arriver à vous présenter une page correcte. Je ne pensais pas mettre autant de temps à rédiger ce premier article...

Enfin, me voici parmi vous, jardinautes passionnés qui décrivez votre jardin.
Encore un nouveau blog, me direz-vous. Il en existe déjà tellement sur la toile, que j'ai longtemps hésité avant de me lancer.

La photo de titre montre les rosiers Rhapsody in blue, Mon jardin et ma maison, Abraham Darby et Critérion derrière un céanothe Skylark.

Je tâcherai de vous parler de mes coups de coeur, des jardins remarquables de ma région et de beaux livres aussi. Ce sera d'ailleurs le thème retenu pour le prochain article.

Bonne lecture.

Alix